l alliaire

un ami de haute azergues m'a fait découvrir un jour une petite plante fort sympathique au petit gout d ail.

 

l'alliaire 

 

mélangé à une salade c'est exquis !

Plante bisannuelle ou vivace de 30cm à 1m de hauteur, à odeur d'ail caractéristique.
Pousse souvent en colonies.
Tige dressée, rameuse, rigide, cylindrique et glabre.
Feuilles alternes, les inférieures sont munies d'un long pétiole.
Les feuilles sont largement ovales, en coeur à la base et bordées de grandes dents arrondies. Les supérieures, plus brièvement pétiolées sont terminées en pointe et bordées de dents aigües.
Toutes les feuilles sont glabres, minces et dégagent une nette odeur d'ail quand on les froisse.
Fruits : siliques anguleuses de 3 à 4 cm de hauteur contenant de petites graines allongées de couleur grise.
Racine principale assez développée.

C'est un remarquable condiment.
Les feuilles crues peuvent être hachées comme le persil sur divers plats.
Noter qu'elle ne supporte pas la cuisson (elle devient amère et perd son odeur d'ail).
Toutefois, même crue la plante est un peu amère, ce qui empêche de l'utiliser en grande quantité, dommage !(sauf si vous aimez l'amertume).
Les fleurs peuvent décorer les plats.
Les graines, piquantes comme les graines de moutarde, peuvent être utilisées comme épice.

 

LA CONSOUDE 

Connaissez vous la consoude? 

la grande consoude que l'on trouve sur le bord d'un chemin, vers une rivière. 

 

De la mauvaise herbe??? Que nénies! il s'agit d'une plante remarquablement intéressante! 

D'abord c'est un super engrais! elle a la particularité d'aller chercher les éléments nutritif en profondeur, et de faire beaucoup de feuilles ont peu couper les feuilles  3 à 4 fois dans l'année sur un même pied. elle est riche en protéines, jusqu'à 35 % de la matière sèche, riche en potasse.équilibrées en acides aminés, c’est-à-dire de valeur équivalente, aux protéines animales, supérieures même à celles de la viande ! Et sa productivité est énorme : d’après des essais réalisés en Grande-Bretagne, un hectare de consoude peut produire environ huit fois plus de protéines que la même surface plan­tée en céréales et cinquante fois plus que si l’on y élevait du bétail pour la viande 

ont peut donc tout à fait consommer, raisonnablement , les jeunes pousse. NE PAS CONSOMMER LES RACINES

une  feuille de consoude, coupée en morceaux, et les mettre directement au fond du trou de plantation. Reprise garantie de la plante !

 

Purin de consoude :Un kilo de plante fraîche pour 10 litres d'eau 

Hacher grossièrement les plantes. La fermentation prend 15 jours à 18°C. Elle peut être plus longue au printemps, ou plus rapide en été. ça sent moins mauvais que le purin d'orties ! A utiliser dilué de 5 à 30%, sur le sol, pas sur les feuilles. La consoude s'utilise en particulier pour les plantes donnant fruits ou tubercules. Vous pouvez ajouter à la macération prêle, absinthe, tanaisie, thym, etc. pour y rajouter des propriétés insecticides et désinfectantes. N'oublions pas l'ortie, bien sûr, avec laquelle elle forme un engrais très complet.

 



les lombrics .....

Nouvel article de blog

  1. un sol vivant qu'est ce que c'est exactement? 

1. Un sol vivant : Les vers de terre vivent dans la terre, dans des galeries qu’ils ont eux-mêmes creusées en ingérant la terre située devant et en la rejetant derrière eux après avoir prélevée les nutriments qui les intéressent.

Quand on bouleverse le sol, on vient détruire ces galeries et parfois même les vers de terre eux même.

Les outils les plus destructeurs sont bien sûr les outils à socs, comme la charrue ou le motoculteur qui tuent les vers qui ont le malheur de se trouver sur leur passage et qui détruisent leur habitat et aussi le garde-manger de ceux d’entre qui remontent en surface pour se nourrir.

Ne plus travailler le sol permet donc tout simplement d’épargner la vie et l’habitat de ces petites bêtes.

Il existe trois principaux de type de vers de terre dans nos jardins :
– Les vers de surface 
(les épigés)

aussi appelés vers de compost car ils prolifèrent dans les composts ;
– Les vers dans la terre 
 ( les endogés)

qui vivent uniquement sous terre dans des galeries horizontales ;
– Les vers qui sortent de terre (les anéciques) qui vivent sous terre dans des galeries verticales et profondes et remontent en surface pour se nourrir
.

c'est là qu'empruntent les racines des plantes mais aussi l'eau. 

c'est par ce maintient de cette vie que le sol est aéré, souple riche qu'il absorbe ainsi de grande quantité d'eau de pluie . 

L’action des vers de terre est essentielle à la survie de l’homme et de son environnement. Ils sont un maillon indispensable de la chaîne alimentaire et les garants de la fertilité des sols, que nous exploitons pour nous nourrir.

Hein? ne plus travailler la terre??? Mais elle va être dur comme pierre? 

Et bien non car tout ces vers vont travaillez le sol mais pour ce faire, pour qu'ils se plaisent à ameublir votre sol il faut leurs apporter des éléments qu'ils aiment afin qu'ils prolifèrent..

Il faut leur apporter de la cellulose, (carton, bois fragmenté, tiges de légumes) des matières vertes (celles que produisent votre jardin) des matières brunes (feuilles ..)

et ne plus détruire leur habitat !!!

leurs déjections apportent du zinc, du phosphore, du magnésium, du calcium.

Certaines espèces de vers de terre permettent elles aussi la régulation de parasites des plantes. 

Leurs multiples galeries aident à arroser vos plantes.

L’utilité des vers de terre dans la formation de l’humus, pour la restructuration des sols, et la fertilisation des sols pauvres n'est plus à démontrer, mais reste à être généralisée. En Inde, une expérience test de réintroduction de vers de terre a permis, dès la première année, de doubler la production de thé dans un sol épuisé par l'agrochimie !!!

pour en savoir plus : 

http://www.verslaterre.fr/pg-24-mn-2-ssmn-4-sssmn-17-titre-Les_bienfaits_des_vers.html

https://www.youtube.com/watch?v=EEgfDZfR5V4

 

de beaux petits vers de compost

les endoges et les aneciques


le topinambour

est originaire de la partie orientale de l’Amérique du Nord et était déjà cultivé par les Indiens pour ses tubercules. L’espèce a été introduite aux alentours de 1600 en Europe et est encore aujourd’hui utilisée pour ses qualités culinaires et médicinales (les tubercules contiennent de l’inuline et sont vendus comme fibre alimentaire et comme stimulants de l’appétit). Appréciée également comme plante ornementale, elle est cultivée partout en France et répandue dans toute l’Europe

Il se décline en France sous deux espèces très proches morphologiquement et écologiquement. Il s’agit d’Helianthus tuberosus, introduit pour ses qualités maraîchères, et d’Helianthus x laetiflorus, utilisé comme plante ornementale. Ces plantes ont tendance à s’échapper des jardins, et à former des populations denses surtout le long des cours d'eau. Les parties aériennes disparaissant pendant l’hiver, l’espèce laisse des rives nues exposées à l’érosion.

 

le topinambour est classé en liste noire des plantes invasives au même titre que la renouée du japon!!! 

 

Ne l'installez pas n'importe ou!

 

Les principaux composés actifs du topinambour sont l'inuline et l’oligofructose, des glucides (sucres) de la famille des fructanes. Les fructanes ne sont pas digérés dans la partie supérieure du tube digestif. En atteignant le côlon, ils peuvent modifier la composition de la flore intestinale en stimulant la croissance des bonnes bactéries (bifidobactéries) et en réduisant les espèces potentiellement nuisibles2,3. La présence de bonnes bactéries dans le côlon est essentielle pour la prévention de plusieurs maladies et pour le maintien de la santé. Ces glucides participeraient donc à l’équilibre de la flore intestinale. Cependant, seules quelques études ont été réalisées à partir d’inuline ou d’oligofructose extraits du topinambour. De plus, on connaît peu les effets de la consommation usuelle de cet aliment chez l’humain.

 

L'inuline et l’oligofructose sont présents dans d’autres aliments, tels la chicorée, l’ail, l’oignon, le blé et l’asperge1. Bien que le blé et l’oignon soient les 2 principales sources d’inuline et d’oligofructose de la diète nord-américaine, ce sont la chicorée et le topinambour qui en sont les sources les plus concentrées.